mardi 6 juillet 2010

All out war / Breakdown / Out for the Count @ Paris 14/08/10

ALL OUT WAR

BREAKDOWN

OUT FOR THE COUNT

@ PARIS, le 14 Aout 2010 au Nouveau Casino

http://bit.ly/aOpLGe









"All Out War fera son grand retour à Paris, pour une date unique en France dans le cadre du Colors Music Estival ! Formé en 1991, Le groupe de Hardcore originaire de New York se rendra sur Paris histoire de montrer qu’ils sont de retour après plusieurs années d’absence et qu’ils n’ont rien perdu de leur énergie surprenante. On peut dire qu'ils furent avec la combinaison du Trash Metal & du Hardcore, avant-gardistes et que leur musique continue d'influencer la scène actuelle. Ils seront accompagnés des mythiques Breakdown (formé en 1986) & de nos Français d'OUT FOR THE COUNT, maitre en la matière. Amateurs de mosh et de circle pits, l’affiche a été spécialement concoctée pour vous… Un concert Garance productions."

www.myspace.com/alloutwarny
www.myspace.com/out4thecount


20 euros en prévente

Ca s'annonce gros. Be there !

mardi 15 juin 2010

Young Legionnaire




Depuis que j'ai découvert Throats sur le label Holy Roar, il est vrai que je me rend régulièrement sur la page facebook du label pour voir ce qu'ils font de neuf.

Young Legionnaire. Ok. Vynil deux titres. Membre de Bloc party ? La Roux ? The Automatic ? Que des groupes qui ne m'intéressent pas quoi...

Bonté divine pourquoi Holy Roar sort leur single ? Peut être parce que les deux titres balancés par le groupe n'ont strictement rien à voir avec les autres combos des membres. Young Legionnaire c'est du rock. Accrocheur, doté d'une excellente prod' toute guitare dehors. Bon refrain. Rien à dire. Dans le genre efficace, radiophonique mais pas putassié pour autant, le groupe se pose là.
Vivement l'album.

dimanche 13 juin 2010

Year of no Light - Ausserwelt


















Seul. Cet album transpire la solitude et l'abandon de soit-même. Pas forcément quelque chose d'angoissant. Plutôt d'inévitable. On ouvre les yeux sur Perséphone I et sa montée aérienne continue, s'étirant sur ses 11 minutes 56. On frissonne, sans savoir vraiment où l'ont se trouve. On rêve à un paysage du bout du monde. Seul. Les glaces s'étendant à perte de vue. Le soleil se levant sur un paysage dont l'image serait enfouie en nous et qu'on semblait oublié. On sait que le chemin sera long, mais les nappes de guitares, plus aériennes que jamais, de ce titre nous font comprendre que le voyage sera beau, mais sans retour. Un contraste résonne à l'écoute de cette chanson, entre le côté glacial que prend la dimension de la musique, cette sensation d'espace, et le coté chaud, cristallin et rassurant des mélodies.

Les rythmiques tribales de Perséphone II, nous permettent de nous enfoncer un peu plus loins dans l'univers des Bordelais. Plus mélancolique, ce titre se partage entre deux parties qui reviennent sans cesse : une, aérienne et une seconde plombée. La seconde moitié du titre nous fait basculer vers des contrées plus inquiétantes, marécages, arbres voutés, épines acérées. On s'embourbe, la peur nous tétanise. Comme si le fond de ce bayou nous recrachait ensuite dans une chute sans fin.

Nous voila à Hiérophante. Avant dernière étape de notre périple. Accords telluriques, notes dissonantes, le paysage accueillant qu'on avait pu découvrir sur Persphone I semble avoir changé. Le paysage reste le même mais les formes ont changé, on ne semble plus aussi sûr de ce qu'on ressent. Les tambours montent. Quelque chose se prépare. L'orage s'abbat, et lave enfin la terre de ces traces de charbons. La terre gronde, le mal est nécessaire.

Notre voyage prend fin sur Abesse. Depuis la tempête, cette peinture semble à jamais changée. L'espoir n'a plus la même odeur. On ne contrôle plus rien. On sent pourtant une petite chaleur dans le bout de nos doigts. Les nuages se dispersent. Quelques rayons nous atteignent. Nous y voila. Le haut de la montagne.

Le ciel et la terre ne semblent faire plus qu'un. Il n'y a plus de règle. L'air froid nous fouette le visage nous permettant de nous sentir plus vivant que jamais. Cette montagne qui nous semblait si paisible est en réalité un volcan qui n'attendait qu'une chose : notre présence, pour pouvoir entrer en éruption et détruire tout ce dont on s'était attaché ici. La lave recouvre tout. On reste sans voix devant ce chaos sans sens. Un cycle fait de création à faire pleurer de part sa beauté, et de destruction si violente que la terre elle-même ne le supporte plus...

On rouvre les yeux conscient que tout est amené à disparaitre.







lundi 10 mai 2010

Crust et Coquet #1




Fanzine pas piqué des hannetons en téléchargement ici :

http://www.mediafire.com/?ywyam21mnne

Prochain numéro dispo au Hellfest. Enjoy and worship satan.

Blind to faith




Dans le genre révélation, Blind to faith se pose là. Ca fait déjà quelques mois que j'écoute en boucle le premier effort du groupe "The seven fat years are over" sans en avoir écrit une ligne, par grosse fainéantise, n'ayant pas peur des mots. Et si aujourd'hui je me décide enfin d'écrire une petite bafouille sur les belges c'est que je me rends compte d'une chose, même après des dizaines d'écoutes, ce 8 titres a toujours autant de fraicheur et de puissance à mes oreilles.

Fraicheur, façon de parler, Blind to faith sent plus la rouille et le souffre qu'autre chose. Ce groupe est selon moi ce qui est arrivé de mieux dans le paysage extrême depuis un sacré moment.

Cru, brut, sincère, primitif, décérébré, humain, chaotique, furieux autant d'adjectif qui sied à merveille à leur musique.
On navigue entre punk hardcore à la Discharge, Sludge boueux hérité d'Eyehategod et Black metal des forêts sentant bon le Darkthrone des beaux jours.



Ce groupe compile ce qui s'est fait de mieux dans l'underground durant ces 20 dernières avec brio. On sent les influences, très clairement, mais bordel qu'est ce que c'est bien fait. Blind to faith arrive tout de même à tirer son épingle du jeux grâce au vocaliste, Stijn convaincant et haineux à souhait. Il est à noter la présence dans le combo de membres d'Amen ra à la basse et de Rise and Fall à la guitare. Pour la petite histoire ce 8 titres a été composé et enregistré live en 48h. Emballé c'est pesé.

Le groupe nous prépare actuellement un split lp avec les Infamous de chez Gehenna, ce qui promet de bonnes ritournelles à écouter au coin du feux le tout agrémenter d'un featuring de S. Bessac des non moins Infamous Kickback. Du bon en perspective. Il n'y a plus qu'à vérifier en live si le groupe transforme l'essai.

http://www.myspace.com/blindtofaith

mardi 6 avril 2010

Plebeian Grandstand - How hate is hard to define


Plebeian Grandstand est un groupe de 4 individus provenant de Toulouse, dont le premier LP est sorti sur le label de nos amis de Throatruinner Records. Matthias, le monsieur qui se cache derrière le label m'avait confié que plus il écoutait cet album, plus il était fier de le sortir en vynil en France. Et bon sang on le comprend le bougre...

Plebeian Grandstand n'en est pas à sa première sortie, en effet le combo a déjà martyrisé nos oreilles avec un premier EP « The vulture's riot » sorti en 2008.

Le groupe est donc de retour et nous assène une leçon de musique en 9 actes, ni plus ni moins. L'auditeur est pris dans une tempête, une fin du monde musicale d'une beauté rare, tortueuse, sombre et brutale. Les Plebeian Grandstand réussisse le tour de force d'habiller leur attentat sonore d'une tonalité dramatique qui m'a vraiment charmé. Les 4 de la ville rose saupoudrent leur hardcore chaotique d'une ambiance malsaine au possible, franchement black metal sur de nombreux passages, alternant mid-tempo écrasants et passages de frénésie pure avec brio.

On regrettera tout de même la rareté de moment aussi épique que le passage à 1min40 de la chanson Nice days are weak. Hormis ce point je ne vois sincèrement rien à reprocher à cet album, même après une quinzaine d'écoute j'ai toujours l'impression de ne pas en avoir fait le tour.

Là où Converge n'arrive plus aujourd'hui à injecter ce côté désespéré, à fleur de peau dans sa musique, Plebeian nous crache à la gueule cette émotion, nous embrasse avec passion pour nous faire tomber avec lui dans le précipice de la noirceur de l'âme humaine. Et bordel, on en redemande.


http://www.myspace.com/plebeiangrandstand

dimanche 21 mars 2010

Nouveau titre de Norma Jean !


J'ai toujours eu une affection particulière pour ce groupe. Ils ont un peu la même aura qu'un Deftones selon moi, des mecs créatifs, qui évoluent à chaque album, avec une identité propre, certes des références musicales vraiment perceptibles sur les premiers albums (Botch en tête) mais je sais pas... C'est le genre de groupe dont je suivrais toujours l'actu. Et de l'actu il en est question aujourd'hui.

Le combo est actuellement entrain de mixer son album avec Jeremy Griffith (Saosin). Les 5 d'Atlanta viennent d'ailleurs de mettre à disposition via leur mailing list un nouveau titre démo intitulé Kill More Presidents. Norma Jean continue d'explorer des terrains plus mélodiques comme sur leur dernier effort The Anti-Mother, le chant de Cory a encore pris de la bouteille selon moi, toujours ni complètement chanté, ni complètement hurlé. A l'écoute de ce titre il n'y a pas non plus un fossé entre The Anti mother et ce futur album, mais bordel ça fait du bien de les retrouver :).

On attend donc l'album, prévu pour cet été, de pied ferme !