samedi 28 mars 2009

Un petit clip pour le week end.

Sortez les écarteurs façon bol de céréale de et les new era ! Voila American Me, combo US bien énervé, et ma foix assez sauvage, très frontal, moins de 3min au compteur, juste ce qu'il faut pour démarrer ce week end !



Myspace : www.myspace.com/americanme503

vendredi 27 mars 2009

Black Sheep Wall - I am God Songs.



Black Sheep Wall. Jamais entendu parler. Jamais, jusqu'au jour où un chroniqueur, fouineur, d'un webzine français me passe le lien de leur myspace, en me mettant en garde de la baffe sonore qu'engendrera l'écoute des extraits.

Paroles en l'air. Si ce groupe était vraiment si énorme j'en aurais entendu parler quelquepart.
Et là l'innatendu se produit. Surprise totale. Dès les premières secondes de l'intro de Modest Machine je suis happé par l'univers des Californiens.

Une basse rampante, des guitares aussi lourdes qu'une avalanche de parpaings, une batterie claquante, un chant de fin du monde... Nous y voila.

Rien d'original pourtant. Rien de technique. Rien de catchy non plus. On sent que les 4 zickos s'en tappent complètement. Et nous aussi d'ailleurs.

On subit. Ces riffs monolythiques, se répétant, frôlant la transe par moment, écrasant. Comme si toute la noirceur de l'ame humaine était mise en mouvement. Un goût de rouille dans la bouche.
On pensera à Deftones pour certains passages aériens, Will Haven pour la lourdeur...
BSW s'en approche pour mieu s'en éloigné. Sans rire, on approche de quelque chose de presque mystique tant l'intensité de la musique devient palpable, réelle. Ce n'est plus des accords qui s'échappent des enceintes mais une vague de puissance nous suspendant au dessus du vide pour mieux nous faire comtempler l'absence totale de sens entourant nos vies.

Certains diront que j'éxagère mais c'est pourtant ce que j'ai perçu à l'écoute d'I'm God Songs.
Une interogation subsiste cependant : à quand le prochain album ?

Myspace : http://www.myspace.com/blacksheepwallmusic

lundi 9 mars 2009

Celeste - Misanthrope(s)


Celeste - Misanthrope(s) / Denovali Records/ Trendkill



Depuis combien de temps ne vous êtes vous pas dit "Wow." en écoutant un groupe ? Cette sensation de fraicheur, de sonorité encore inconnue à vos oreilles ? Ce frisson sur la nuque, ce sourire béat sur le visage, bref des émotions ? Depuis combien de temps de la musique vous a procuré quelquechose de concret et pas un vulgaire "ah ouais cest bien." ?

Personnellement depuis le Anti Mother de nos chrétiens préférés de Norma Jean, je ne me souviens pas avoir eu ces réactions jusqu'à il y a quelques semaines, avec la découverte d'un combo Lyonais répondant au doux nom trompeur de Celeste.

Croix renversée, titres évocateurs ("Nihiliste(s)", "Misanthrope(s)"), nous ne sommes clairement pas dans le monde des bisounours chez les Lyonais. Pour planter rapidement le décor et éveiller votre curiosité afin de ne pas vous endormir, Celeste serait la rencontre improbable entre un Neurosis complètement décharné et un Marduk qui se lancerait à corps perdus dans les profondeurs abyssales d'un doom éprouvant.

Les 4 musiciens ne sont pas des petits nouveaux, Johan le vocaliste a notemment officié au sein de Mihai Edrisch. Le groupe n'en est pas à son premier coup d' essai, puisqu'ils ont déjà sortis en 2007 "Pessimiste(s)", et "Nihiliste(s)" en 2008.

Celeste interpelle, accroche, dérange.
En effet ce qui marque l'oreille à la première écoute des titres du dernier rejeton, "Misanthrope(s)", c'est clairement la production. Enorme de bout en bout, un son de guitare gigantesque, vous submergeant complètement, une basse grondante vous remuant les tripes, une batterie au son juste "parfait": puissante, précise et sonnant vraiment naturelle. A cela s'ajoute le chant d'écorché vifs de Johan.
Chant serait un peu approximatif pour qualifier la performance de Johan, en effet, on sent que celui ci crache et vit chacun des mots qu'il prononce. Aucune tricherie possible.

Tout au long des 9 titres de Misanthrope(s) l'air se fait plus rare. On étouffe. On transpire. On vit. Cet album et à appréhender dans sa globalité, il est difficile d'isoler un titre du reste tant Misanthrope(s) est comparable à un monstre en perpétuel mouvement. Une descente aux enfers, à la manière de la Divine Comédie de Dante et ses 9 cercles (coincidences avec les neufs titres ?), l'auditeur est plongé dans une chute sans fin. Chute dont on se délècte bien évidemment. Riffs toujours sur le rasoir, rythme frolant le doom, ou blastant jusqu'à en perdre haleine, on ne regrette à aucun moment le voyage, aussi éprouvant soit il, tant cette ambiance malsaine au possible est grisante et unique.

A un moment où l'industrie musicale est en crise, Celeste joue la carte de la franchise et met à disposition ces deux albums, le petit dernier donc, Misanthrope(s) et Nihiliste(s), en téléchargement gratuit. Le groupe n'en oublie pas pour autant les afficionados, en pressant l'album dans diverses versions vynils et cds toutes aussi classes les unes que les autres.

L'heure est à la standardisation musicale, l'artwork passe partout, les lyrics stériles, les compos baclées, et pourtant dans ce marasme, de rares groupes tel que Celeste arrivent à émerger avec quelquechose de vraiment unique. Ne passez pas à coté.

Myspace : www.myspace.com/unhiverdeplus

jeudi 5 mars 2009

Welcome.

Une envie d'écrire. Déverser un flop de parole. Vous faire part de mes réactions sur mes anciennes et nouvelles découvertes, qu'elles soient musicales, cinématographiques, littéraires, photographiques et que sais-je... Mes articles seront très probablement mal construit, mal écrit, mal orthographié, mais sincèrement le but n'est pas d'offrir un blog professionnel, mais plutôt de vous faire partager ce qui alimente mon quotidien et qui j'éspère, alimentera le vôtre d'une certaine manière.